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 Arabesque du Temps | Twent One Pilots - Addict with a pen

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Biket
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MessageSujet: Arabesque du Temps | Twent One Pilots - Addict with a pen   Arabesque du Temps | Twent One Pilots - Addict with a pen EmptyVen 29 Déc - 21:56

Nom : Arabesque du Temps
Sexe : ♀
Âge : 18 lunes
Clan : Rivière
Rang : Guerrière
Parents : Règne des Ombres - mère ; Souffle Ardent - père ; Folie des Nuits - frère ; Scarabée Sacré - frère
But : Je ne sais pas. Je ne sais plus. Être heureuse ? Non. Je n'en sais rien. Aller mieux ? Non. Je ne sais pas. Changer ? Non. Je suis normale, je suis normale, je suis nor... Je suis moi, je suis qui je suis, je suis ce que la vie a choisi de me faire devenir, je ne changerai pas. Peut-être parce que j'ai trop peur pour changer. Trop peur pour vivre.
Trait distinctif/principal : Terrifiée

PHYSIQUE : Noire. Noire.
Une ombre noire qui se profile à l'horizon, cette ombre menaçante que l'on craint tous. Elle n'est pourtant pas si imposante n'est-ce pas ? Juste cette ombre qui ne se dresse même pas. Juste une ombre sans nom, ou peut-être qu'elle en a un, qui se tient là. Juste cette ombre complètement noire. Juste cette ombre que rien ne semble ébranler, cette ombre immobile, qui refuse d'esquisser tout mouvement et qui pourtant semble vouloir partir. Cette ombre étrange que l'on ne veut pas approcher, cette ombre et ses yeux d'un froid glacial, ses yeux qui vous fixent et jamais ne vous lâchent. Ils vous suivent, partout, même dans vos songes les plus intimes, même dans vos cauchemars les plus épouvantables. L'épouvante. Ces yeux, ses yeux, vous font trembler d'épouvante. Glacials. Et pourtant vides, si vides. Le vide est infini dans ces yeux-là. Et encore cette ombre, cette ombre noire. Elle n'est faite que de noirceur, elle n'est pas sombre non, elle est l'ombre en personne.
Une ombre insignifiante que tout le monde finit par croiser au moins une fois dans sa vie, elle apparaît toujours, elle est là, on la voit. Certains la côtoie, d'autres se contentent de l'observer de loin, cette grande ombre pourtant si recroquevillée sur elle-même. Juste une ombre, elle est entièrement noire, tant et si bien que l'on pourrait presque croire qu'elle est capable d'absorber toute la lumière qui l'entoure, elle et les autres. Juste une ombre et ses deux yeux glacés, ses deux yeux vides, un vide immense dans lequel on prierait tous les jours pour ne pas tomber. Elle est l'ombre, elle est le vide. Noire et glacée, recroquevillée mais pourtant grande.
Juste.
Une.
Ombre.
Et cette ombre ce n'est pas la mort, non.
C'est seulement moi.

CARACTERE : En général, je crois bien que les gens ont du mal à me suivre, c'est simple pourtant, de me suivre. D'accord, je parle sans doute vite, beaucoup trop vite, parfois je bafouille parce que mes pensées vont trop vite pour ma bouche qui vomit ces mots que j'ai besoin de prononcer à haute voix. Pourtant je ne suis pas bavarde, je suis le genre à me taire, me taire et ne rien dire parce qu'il ne faut jamais rien dire, parce que les conséquences pourraient être terribles. Non ? Tout est terrible, tout mène au chaos. Au pire. Je ne suis pas pessimiste. Ou peut-être que si, ils me disent pessimiste eux ? Sans doute. Parce que j'ai peur, effrayée, je suis terrifiée. Depuis le début de cette petite vie que je mène, depuis que j'ai quatre lunes, depuis qu'il hante mes nuits sans relâche, depuis que j'embrasse l'insomnie à pleine bouche. Peur, si peur, la peur me ronge l'âme, m'a rongée toute entière, je ne suis que peurs et inquiétudes stupides brisant le silence d'une nuit sinistre. Je suis ces pleurs que l'on entend dans le silence de l'aube, ces sanglots qu'on étouffe et ces soupirs dont on se lasse. Je suis cette guerrière dépeinte si bravement alors que je ne suis qu'un chaton craintif du monde qu'il rencontrera hors des barrières du camp. Je ne suis pas brave ni même téméraire. Je suis pétrifiée par la peur. Et si je mourrais ? Lui aussi, il va mourir. Il pourrait bien trébucher et se fracasser le crâne sur ce rocher là-bas. Il pourrait tomber dans les gorges à cause d'une rafale de vent plus forte que les autres. Anxieuse ? Parano ? Non. Ou peut-être que si. Non. Simplement rationnelle. Réaliste. Je suis normale, je suis normale. Je me le répète chaque jour, comme un mantra. Ces mots m'obsèdent. Ils m'obsèdent, j'ai besoin de me les dire chaque jour, pour me sentir plus normale même si le fait de les entendre résonner dans mon esprit me fait clairement comprendre que je suis bel et bien différente. Pas tellement, en fait. Peut-être que je le montre plus qu'eux ? Sans doute. Mais ils vont mourir. Et moi aussi, moi aussi, moi aussi. Moi aussi je vais mourir. On meurt tous, je vais mourir. Il est mort lui aussi. Moi aussi je vais mourir. Et j'ai peur. Parce que j'ai souffert, parce que mon coeur est en morceaux à cause de lui, parce que je l'ai perdu. Parce que je ne dois plus m'attacher à qui que ce soit, parce que ça fait trop mal de les perdre, ça fait trop mal de voir son monde s'effondrer autour de soi. Parce que ça m'a fait trop mal de le voir mourir. Alors je ne dois pas m'attacher, je n'ai pas le droit. Parce que je ne veux pas retomber en morceaux, parce que je n'ai même pas été capable de me relever une fois, alors deux ? Je ne m'en remettrai jamais. De toute façon, je ne sais pas aimer. J'aime trop, toujours trop. Et pourtant, je me sens gênée quand j'aime. Je ne sais jamais me comporter, trop peur de ne pas plaire à l'autre, de ne plaire à personne. Je ne sais pas aimer, je ne suis pas norma... Je suis normale. Je suis normale, je suis normale, je suis normale. J'étais joyeuse, avant. Maintenant tout est différent. Le silence fait mal et l'absence me tue. Et pourtant je suis toujours là, avec ce stupide espoir que les choses s'arrangeront un jour, que tout ira mieux parce que je suis déjà au plus bas. Parce que je suis déjà au plus bas, non ? J'ai déjà connu la peur la plus profonde, la douleur la plus glaçante, ou peut-être était-ce l'inverse. Alors le futur ne pourra être que meilleur n'est-ce pas ? Et puis je ne suis pas seule, j'ai mes deux frères, et eux, je les aime, même si je sais bien que je ne sais pas aimer les autres.
J'irai mieux, il faut que j'y croie parce que c'est tout ce que j'ai, tout ce qu'il me reste, l'espoir. Même si je ne suis plus rien, même si je vais mourir.
Je vais mourir, on va tous mourir.
Je.
Suis.
Normale.
Non ?

HISTOIRE : Je ne me souviens de rien.
Je ne me souviens de rien au-delà de mes quatre lunes, il n'y a plus rien, rien, du néant, du vide, un blanc entièrement noir, trop sombre pour que je puisse voir à travers tous ce brouillard. Peut-être des sourires. Peut-être une famille. Peut-être des jeux avec mes frères. Peut-être du bonheur, qui sait ? Pas moi.
Je me souviens de mon père. Je me souviens de la chaleur de son nom, de la chaleur de son sourire, de la chaleur de son étreinte. Je me souviens de l'amour qu'il me portait, de cet amour qu'il nous portait à tous les quatre, Maman, mes frères et moi. Je me souviens de sa présence.
Et son absence me ronge.
Son absence est tout ce qu'il me reste, tout ce que j'ai, le seul souvenir qui compte.
Et il y a eu le rejet de ma mère, ses moqueries, elle nous rabaissait mes frères et moi. Je n'ai jamais eu confiance en moi mais après la mort de Papa et avec la manière dont Maman faisait son deuil, tout est parti en fumée et je ne suis à présent rien de plus qu'un tas de cendres s'éparpillant au gré du vent. Rien de plus qu'une ombre et j'attends la mort. J'attends cette mort qui est pourtant déjà là, présente partout. La mort, les remarques de ma mère, mes frères plus proches que jamais.
Et il y a moi, au milieu de tout ce chaos.
Plus seule que jamais.
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