NOM : Bacille
SEXE : ♂
ÂGE : 36 lunes
GROUPE : Solitaire
RANG : /
PARENTS : Influenza - soeur ; Koch - frère
BUT : Je lui ferai payer pour sûr. Je ne peux pas lui pardonner. J'ai le sens de la famille, mais elle, elle ne fait pas partie de la famille plus maintenant, elle a tout détruit alors elle devra payer. Elle devra payer et surtout, il ne faut pas qu'elle s'approche de Koch, je ne veux pas qu'elle détruise notre famille plus qu'elle ne l'a déjà fait.
TRAIT DISTINCTIF/PRINCIPAL : Rancunier
PHYSIQUE : Je ne suis qu'un chat comme un autre vous savez. Certes, il est vrai que je ne suis clairement pas le genre qu'on oublie. Non, je ne suis pas présomptueux c'est juste que généralement, quand on croise quelqu'un qui fait une ou deux têtes de plus que nous, ça nous marque un peu. Des fois. Généralement. Enfin bref, tout ça pour dire que je suis quand même pas mal grand et avec ça, large d'épaules. Je suis le parfait cliché de la carrure imposante. Enfin bon ça va. Je vais pas vous manger non plus, je sais être sympa quand je le veux et c'est pas parce que je suis plus grand que vous que je vais vous écraser de ma stature. Enfin bref.
Bon je vais devoir trouver quelque chose qui fait un peu moins peur. Mon visage ? J'ai pas un visage défiguré déjà - je m'excuse auprès des défigurés pour ce qui va suivre - donc ça devrait pas vous effrayer outre mesure. Enfin bon, il est normal quoi, c'est un visage de chat avec un museau, des moustaches, une bouche, deux oreilles plus ou moins grandes et deux yeux. Les miens ils sont simples. Enfin, si tant est que la couleur des yeux de quelqu'un puisse être simple sachant que ça peut varier selon la luminosité et aussi selon l'angle duquel on observe. Les miens sont gris en général, gris pâle.
Ils peuvent paraître blanc parfois, je me souviendrai toujours qu'une fois, un crétin m'avait demandé si j'étais aveugle. Pour votre information, non, je ne suis pas aveugle. Pas du tout. J'aurais peut-être aimé l'être remarque.
Bon qu'est-ce qu'il me reste à dire... Ah oui, j'ai un pelage gris. Enfin, il n'est pas entièrement gris, il l'est juste principalement. Il est gris clair avec des sortes de rayures grises mais plus foncées. Sauf qu'en fait c'est pas tellement des rayures on dirait juste qu'un seau de peinture grise m'est tombé sur la tronche.
Allez pas penser que je ressemble à rien non plus hein.
CARACTERE : Premièrement, la bonne chose à savoir c'est que je suis quelqu'un de facilement irritable. C'est-à-dire que si vous venez me parler et que vous avez la chance d'engager la conversation avec moi, sachez que rien n'est sûr quant à l'issue de ladite conversation. Je peux me mettre en colère pour la moindre petite chose. Une simple phrase peut avoir le don de m'agacer, si vous ne comprenez pas ce que je dis immédiatement, ça m'énerve, si vous me contredisez de manière brutale, ça m'énerve. Et quand je m'énerve, je ne reste pas poli. J'ai toujours aimé les mots. Les mots peuvent être aussi violents que doux. J'utilise beaucoup les mots, je ne suis pas forcément très bavard mais les mots sont un peu comme des armes pour moi. Pour blesser mais surtout, pour persuader. Eh ouais, manque de bol, vous êtes tombés sur un manipulateur. J'aime ça, jouer avec et sur les mots, tromper les gens lorsque j'en ai besoin. Le pire c'est que comme je suis quelqu'un de relativement intelligent, c'est facile pour moi de manipuler les autres, de les mener à faire ce que je veux qu'ils fassent, jouer avec leurs humeurs, ce qu'ils pensent et ce qu'ils font. Oh bien sûr je ne suis pas un monstre, je ne m'appelle pas Influenza. Mais ça me divertit en tout cas. Et ça peut se montrer utile. Argh, j'ai mentionné Influenza. Ma soeur. Enfin, celle qui était ma soeur. Hors de question que je la considère encore ainsi dorénavant. Moi ? Rancunier ? Totalement. Le pire c'est que je l'assume. Faut vraiment pas merder avec moi parce que j'ai une sacrée bonne mémoire et qu'étant assez irritable, je peux me vexer facilement. Parce que je suis quand même assez orgueilleux en prime donc ça n'arrange rien, au contraire, ça empire tout. Aussi, je pense qu'il peut être pas mal de mentionner que mon orgueil peut me rendre légèrement méprisant. Sans être hautain pour autant non, je ne suis pas vraiment le genre à me penser supérieur à tout le monde, j'ai mes faiblesses et mes défauts, j'en suis parfaitement conscient. C'est peut-être pour ça qu'on dit de moi que je suis quelqu'un de digne. Parce que je sais ce que je suis et ce que je ne suis pas. J'imagine que c'est une qualité. Comment ça je ne suis pas très réactif ? J'ai toujours été d'une nature plutôt insensible que ce soit face aux compliments ou même face aux reproches. Je crois que c'est à cause de mon enfance plutôt... disons particulière. Insensible oui... Je ne ressens pas grand chose. Ou alors c'est très bien caché. Ouais parce que je suis assez secret comme personne. Je ne suis pas le genre à m'étendre en paroles bien pensantes et autre philosophie. Sauf si je suis malade et encore. En gros, si je deviens bavard, faudra s'inquiéter sérieusement sur ma santé. Bref. Mon insensibilité donc. C'est peut-être grâce à elle que je suis aussi calme en fait. Disons que mon enfance m'a appris à encaisser certaines choses et à ne pas en montrer d'autres si ça n'était pas nécessaire. C'est-à-dire à ne presque rien montrer. Bah oui, presque. Parce que c'est bon quoi, je suis comme tout le monde. J'ai des sentiments quand même, je ressens des choses. Je ne suis pas parfait non plus et il faut bien que j'ai l'air d'autre chose qu'une armoire à glace si je veux influencer les gens. Oui, influencer les gens, vous avez bien vu. Je ne vais pas mentir en disant que je ne suis pas influent. Parce que c'est quand même ce que je suis ça, influent. Je crois que ça va avec la manipulation. Si je n'avais aucune influence sur les autres, la manipulation ne me servirait à rien.
Bon, je commence à en avoir un peu marre de tout vous expliquer sur moi. Ah ouais parce qu'il faut aussi savoir que j'ai un côté paresseux et des fois la paresse - ou la flemme, à vous de voir - me vient comme ça, sans prévenir.
Comme c'est le cas là maintenant.
Allez bon vent.
HISTOIRE : Au diable les conneries du genre "je suis né à tel endroit avec telle famille et j'étais aimé oh ouais on m'aimait et puis ils sont morts et puis j'étais trop triste et puis on se serre les coudes avec la famille restante". Conneries.
Je suis né et puis c'est tout. A l'époque j'avais une soeur, Influenza mais maintenant, je n'en ai plus, elle est morte. J'ai un frère aussi, Koch. Il est toujours en vie lui, toujours avec moi. Koch c'est le dernier de la fratrie. Le benjamin de notre groupe de trois. Enfin, groupe de deux maintenant, étant donné que l'autre n'est plus là depuis un bon bail.
Maintenant je crois que je suis censé vous causer de mon enfance. Sauf que ça va pas être possible en fait. Pas que je sois de mauvaise volonté c'est juste que je n'en ai pas eu d'enfance. C'est con hein ? Ouais c'est bon, pas la peine de vous apitoyer sur mon sort. Je suis pas le genre de gosse à plaindre.
Mon dieu que j'étais con à cette époque. Enfin, je le suis toujours.
Pour vous résumer un peu l'histoire, vous donner le topo en gros quoi, mes parents n'étaient pas des plus tendres. Humpf. L'euphémisme. Ils étaient violents, c'est tout. Je me souviens encore de leurs coups. Leurs coups qui s'abattaient sur mon corps, sur celui d'Influenza, sur celui de Koch.
J'ai essayé pourtant, j'ai tout essayé pour les protéger, pour essayer de protéger Koch, pour protéger Influenza qui était encore là à l'époque. J'ai essayé de détourner leur attention, j'ai essayé d'être un bon fils, me convainquant jour après jour que je n'étais pas assez bien, pas assez parfait, pas assez... Pas assez. Tout simplement.
Et pourtant, aussi tordu que cela puisse paraître, j'aimais mes parents. Au fond, je m'étais tellement convaincu que je n'étais pas assez pour eux, pas assez quelque chose, n'importe quoi, que je pensais que c'était normal de me faire punir de la sorte. Que c'était normal pour nous, tous les trois, de nous faire frapper. Je les aimais et j'avais l'espoir qu'un jour peut-être, on soit assez bien pour eux, qu'on soit quelque chose dont ils pourraient être fiers.
Je les aimais mes parents.
Je pensais que les choses pouvaient s'arranger.
Qu'on pouvait être une famille normale.
Et puis elle les a tués. Juste comme ça.
Je n'étais pas là lorsqu'elle l'a fait, je suis arrivé avec Koch alors qu'elle se tenait devant leurs corps.
Morts.
Vous êtes libres.
Je ne sais pas vraiment ce qu'elle espérait. Des remerciements ? Qu'on la vénère ? Je ne sais pas, je n'en sais rien. Ce que je sais c'est que je lui ai craché juste devant les pattes, j'aurais aimé pouvoir lui cracher au visage mais je me suis retenu.
Elle avait brisé mes espoirs, tué mes rêves d'une famille parfaite et normale.
Elle aussi, elle était morte.
Elle est morte, elle n'existe plus.
C'est ce que je me dis depuis toutes ces lunes, toutes ces lunes en compagnie de Koch, le dernier membre de la famille qu'il me reste. Et j'ai eu le temps de penser, de penser à eux, de penser à elle. J'ai pris conscience que mes espoirs n'étaient basés que sur de maigres illusions. Qu'ils ne se réaliseraient jamais et, qu'au fond, elle avait peut-être eu raison de faire ce qu'elle avait fait.
Mais je n'ai pas pu le lui pardonner, jamais.
Parce qu'elle a tué deux chats, elle a tué nos parents, une infinité de possibilités. Parce que peut-être qu'au fond de moi j'aurais bien voulu le faire moi-même.
Non, je ne peux pas lui pardonner.
