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 Mélodie de l'Espoir | NF - Let you down

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Biket
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Biket


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MessageSujet: Mélodie de l'Espoir | NF - Let you down   Mélodie de l'Espoir | NF - Let you down EmptyVen 29 Déc - 21:45

Nom : Mélodie de l'Espoir
Sexe : ♂
Âge : 23 lunes
Clan : Ombre
Rang : Guerrier
Parents : Griffe de Lumière - père ; Résurgence de l'Ambre - mère ; Bourrasque Majestueuse - frère ; Machin de Tourterelle - soeur
But : Ce que j'aimerais le plus dans la vie, c'est sans doute de pouvoir un jour réussir à avoir de l'assurance, à avoir confiance en moi. Parce que j'ai conscience que j'abuse un peu avec ma timidité, que je devrais juste être comme je suis normalement, sans avoir à craindre ce que l'on peut penser ou dire de moi. Être une personne à part entière.
Trait distinctif/principal : Réservé

PHYSIQUE : Un physique...
Je ne suis pas bien beau, à peine plus gros qu'une brindille. J'ai toujours été ainsi, frêle. Frêle et maigre, maigre à faire peur. Ce n'est pas vraiment de ma faute. Je n'ai pas eu une très bonne constitution, les maladies ont fini de m'affaiblir et à présent, je ne ressemble plus à grand chose. Tout ce qu'il me reste, ce sont mes muscles et mes os, rien de plus, rien de trop. Le pire, c'est que je ne suis pas non plus bien grand, un peu petit, pas trop non plus, autant dire que je ne suis pas bien impressionnant. Disons qu'en combat, en cas de guerre, je ne compte pas trop sur ma taille pour inspirer une crainte quelconque chez l'ennemi. Plutôt sur ma rapidité et l'effet de surprise. N'étant pas bien gros, je ne pèse pas grand chose non plus, je suis donc rapide, voilà.
Parlons d'autre chose... Ah, je suis tout noir. Mon pelage hein, pas ma peau. J'ai une peau comme... Comme tous les chats en fait, on a tous une peau beige ou rose, c'est dommage, je me demande ce que ça aurait donné si cette couleur avait varié elle aussi. Non, ce qui est noir, c'est mon pelage. Un pelage presque entièrement noir, court et très fin. Autant dire qu'il ne m'est vraiment pas utile lors de la saison des neiges. J'ai mis très longtemps à perdre mon duvet de chaton lorsque j'étais petit. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'étais toujours malade, même en pleine saison des feuilles vertes. La seule chose qui dénote sur ce pelage d'une noirceur intense, c'est cette petite tache rousse que j'ai sur le côté du museau. Je ne sais pas d'où elle sort, de qui je la tiens et cela m'importe peu à vrai dire. Elle est là et c'est tout.
Honnêtement, je n'aime pas mon physique. Je n'aime pas grand chose en moi. Je suis un complexé, je n'aime pas ce que je suis, j'ai honte de moi. Il suffit que je passe à côté d'autres personnes pour me sentir mal et baisser la tête. Baisser la tête parce que je n'aime pas ce à quoi je ressemble, que quelque part, j'en ai honte. Préférer regarder le sol qu'affronter le jugement d'autrui. Je ne suis rien d'autre qu'un lâche.
Toutefois, s'il y a bien au moins une chose que j'aime assez à propos de moi, ce sont mes yeux. Je ne sais pas trop pourquoi. Je crois que j'aime bien leur couleur. Ils ne sont ni petits ni grands, ce sont des yeux à vrai dire. Mais j'aime bien leur couleur. Même si c'est facilement agaçant lorsqu'il fait beau, je dois toujours plisser les yeux pour ne pas être ébloui par ce maudit soleil. Bref, quoi qu'il en soit, mes yeux sont verts. Verts foncés pour être plus précis. J'aime bien cette couleur, c'est celle des arbres lorsque la saison des feuilles vertes est à son summum.
Une belle couleur pour une belle saison.

CARACTERE : J'ai toujours été quelqu'un de maladivement timide. C'est simple, je suis incapable d'aller vers qui que ce soit, ou alors pas sans m'imaginer une centaine de scénarios qui pourraient se produire, tous plus humiliants les uns que les autres. Parce que cette timidité s'accorde avec mon anxiété permanente. Petit, je détestais être ce que j'étais. Celui qui était toujours malade. Celui qui passait plus de temps dans la tanière du guérisseur que dans la pouponnière aux côtés de ses frères et soeurs. Je détestais être l'inutile de service, celui dont on pouvait se moquer, celui qui ne servait à rien d'autre qu'épuiser les réserves de remèdes, lunes après lunes. Je ne sais pas si c'est réellement ce que l'on pensait alors de moi mais, de mon côté, j'en étais persuadé. Il faut dire que je suis assez obstiné, je change rarement d'idée. Cependant, je sais reconnaître mes torts, n'allez pas croire le contraire. Par exemple, maintenant que je suis un guerrier - du moins théoriquement parce que moi, je ne me vois pas comme ça - je me trouve ridicule à toujours être réservé, à ne pas réussir à aller vers les autres, toujours être dans mon coin. Je me trouve pathétique. Je n'ai pas une très grande estime de moi-même, je me dénigre tout seul la plupart du temps et autant dire que la confiance en soi et moi, ça fait quarante six. Le problème avec cette timidité et cette anxiété c'est que, lorsque quelqu'un est suffisamment patient, suffisamment illogique selon moi, pour rester avec et auprès de moi, je m'attache. Je m'attache toujours beaucoup trop. Un simple bonjour et je me mets à beaucoup aimer la personne, quelques paroles normales, un bonjour le lendemain et je peux considérer cette personne comme une bonne connaissance. Je ne suis pas très difficile. Du moins pas pour cette partie-là. Parce qu'en plus de m'attacher, je m'accroche. Je déteste voir partir les gens tout comme je me déteste de toujours vouloir les retenir.
Des fois je laisse les gens partir. Parce que parfois je n'ai pas la force de les retenir, parfois je ne comprends pas pourquoi ils devraient rester avec moi. Je ne suis rien, pas grand chose, à peine plus qu'un raté après tout. Alors je suis hypocrite. Je les laisse partir, leur dit que ce n'est pas grave après tout, que je ne leur en veux pas. Et pourtant, pourtant, je leur en veux. Je leur en veux de m'abandonner ainsi, tout comme je m'en veux de m'en vouloir. Et c'est un cercle sans fin, aucune.
C'est aussi pour ça que je n'aime pas trop m'approcher des autres, pour ne pas risquer ce type de scénario. Je me contente d'observer, généralement. J'aime bien observer, regarder les petites manies des gens, écouter les conversations banales, retenir des détails. C'est que j'ai bonne mémoire quand même. Cependant, ce n'est pas parce que j'écoute ces conversations que je vais m'y mêler. La crainte sans nul doute.
Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas grand chose, à peine plus qu'un chat, un chat qui ne parle pas beaucoup, un chat beaucoup trop timide, trop craintif.
Juste un chat.

HISTOIRE :
Yeah, I guess I'm a disappointment
Doing everything I can, I don't wanna make you disappointed
It's annoying
I just wanna make you feel like everything I ever did wasn't ever tryna make an issue for you


Un jour, je suis né.
C'est censé être plutôt simple, j'ai un père, une mère, des frères et soeurs. Je crois qu'à ce moment là, j'étais déjà le vilain petit canard de la bande de six chatons que nous étions. Il y avait mes frères, Petite Bourrasque, Petit Labyrinthe, Petit Monde, et mes soeurs, Petite Tourterelle et Petite Lumière. Et moi. Petit Espoir.
Et de l'espoir, j'allais en avoir besoin.
Je suis le dernier à avoir ouvert les yeux. Le dernier à avoir pu découvrir le monde. Le dernier à avoir pu constater l'absence d'une mère. Ma mère s'appelait Résurgence de l'Ambre et avait trouvé la mort alors que je venais de rencontrer la vie.
Honnêtement, je n'ai pas énormément de bons souvenirs de mon enfance. Evidemment, il y avait les jeux avec mes cinq frères et soeurs, les chamailleries et toutes ces choses qui font l'enfance. Mais il n'y a pas eu que ça pour moi.
Il y a eu les maladies.
C'était horrible.
Horrible d'être là, de passer des lunes et des lunes dans cette tanière, loin de la famille que j'avais, loin de ceux que je connaissais. Dur de ruminer des pensées plus noires les une que les autres. Dur de se dire que je n'étais pas assez bien, que si la vie s'acharnait tant contre moi, à coup de maladies et de faiblesses passagères c'était qu'elle ne voulait pas de moi. Et inconsciemment, je me suis convaincu que c'était le cas. Que je n'étais pas utile. Que mon existence n'était rien d'autre qu'un fardeau.
J'ai dû passer quatre lunes entières là-bas, si j'assemble les jours.
Ma plus longue période fut de deux lunes consécutives, lorsque j'ai eu l'énième malheur d'attraper le mal blanc.
Ces deux lunes-là, j'ai bien cru que c'était la fin. Que j'allais mourir et rejoindre Maman. Peut-être qu'on aurait pu être heureux là haut rien que tous les deux à veiller sur les autres. Mais la vie s'est accrochée à moi ou peut-être est-ce moi qui me suis accroché à elle. Peu importe.
J'ai survécu, je ne sais pas pourquoi.
Peut-être qu'au final, j'en valais la peine ?

Yeah, you don't wanna make this work
You just wanna make this worse
Want me to listen to you
But you don't ever hear my words
You don't wanna know my hurt yet
What else can I offer you ?
There's nothing left right now, I give it all to you


Malgré toutes mes maladies, malgré le peu d'espoir que j'avais concernant ma santé, je suis devenu apprenti en même temps que les autres. Je me souviens que j'tais fier de moi ce jour-là, fier d'avoir survécu et d'avoir réussi à aller, à vivre, jusque là. mais pour combien de temps encore ? Telle était la question qui jamais ne cessait de ternir mon esprit. Je n'ai néanmoins pas eu le temps d'approfondir cette idée. Je me suis jeté à corps perdu dans mon traînement, désireux d'oublier. Mon mentor était gentil avec moi, je me demande s'il était au courant pour mon enfance désastreuse. Sans doute. Parce que j'ai continué de tomber malade, encore et encore. Ça ne s'arrêtait jamais, ne s'est toujours pas arrêté. Alors je bossais comme un dingue, je m'arrangeais pour ne plus penser qu'à mon entraînement, essayant d'oublier toutes ces choses qui me pourrissaient et la vie et l'esprit. Toutes ces choses qui ne faisaient que m'enfoncer davantage. "Tu n'es rien, tu n'es pas assez bien, tu ne sers à rien, tu ferais mieux de mourir, on se porterait mieux sans toi."
C'est à ce moment-là, à cette période de ma vie, que j'ai fait sa connaissance. Elle était apprentie elle aussi, un peu plus âgée que moi. Plus forte. Plus intelligente. Plus jolie. Plus tout. Elle s'appelait Nuage Sucré et le Clan des Etoiles sait que je pensais que ce nom lui allait à merveille. Elle et son pelage d'un blanc de nacre. Elle et ses yeux ambrés.
Elle et son caractère des plus amers.
Sa voix des plus acides.
Au début nous étions amis. Elle était seule, je ne comprenais pas pourquoi, elle avait tout pour elle pourtant. Mais elle était seule et elle semblait s'en porter bien, elle marchait toujours la tête haute, fière d'elle, toujours quelque chose à dire et jamais la langue dans sa poche, pas hypocrite pour un sou. Je suis tombé amoureux d'elle comme on tombe lorsque l'on apprend à marcher. Facilement. Et j'ai cru, j'y ai cru, l'espace de quelques lunes, qu'elle m'aimait aussi. Elle me souriait. Venait me voir. Riait avec moi parfois. Et mon coeur battait dans ma poitrine, vite, bien trop vite. Et je sentais ces fourmillements dans mon ventre alors qu'elle me souriait, cette impression que rien d'autre ne comptait lorsque son rire éclatait dans mes oreilles.
Je l'aimais. Je l'aimais comme on aime d'un amour fou, comme on aime du premier amour. Quand on pense que ça dure toujours.
On ne pense pas aux détours.
Ni aux impasses.
Ni à rien qui pourrait tout gâcher.
C'était ma maladie, encore et toujours. Cette satanée maladie qui m'enserrait encore une fois dans ses pattes. Et elle qui vient me voir. Elle n'avait pas son sourire, pas de rire, pas de tendresse pour la loque du Clan. Plus rien qu'une froideur extrême.
"Tu fais pitié."
Et ses trois mots dans la silence de cette tanière. Trois mots et tout se brise, tout éclate, tout s'écroule.
"Tu ferais mieux de mourir."
Et mon sourire triste.
"Je sais."
Parce que je le savais. Je le savais que j'aurais mieux fait d'être autre chose que ce que j'étais, que ce que je suis toujours encore aujourd'hui. Je ne suis pas assez bien. Pas assez fort. Trop encombrant. Je ne serai jamais assez bien, jamais assez fort. Toujours trop encombrant. Alors quand elle m'a dit ça, quand j'ai compris qu'elle ne reviendrait pas, j'ai voulu la retenir. J'ai voulu essayer, je voulais qu'elle reste. Je l'aimais. Je l'aimais tellement que j'aurais prétendu être un autre afin qu'elle puisse m'aimer pleinement en retour. Mais je n'ai rien fait. Je n'en avais pas le courage, trop peur qu'elle me rejette, peur qu'elle m'invective de ces tirades enflammées dont elle seule avait le secret. Dont moi seul avait été épargné jusque là.
Alors je l'ai regardé partir, sans rien dire, versant des larmes silencieuses.
Sachant pertinemment que je ne serai jamais assez bien pour personne.

Oh, you wanna be friends now ?
Okay, let's put my fake face on and pretend now
Sit around and talk about the good times
That didn't even happen
I mean, why you laughing ?
Must have missed that joke
Let me see if I can find a reaction
No, but at least you're happy


J'ai fini par oublier tout ça, par l'effacer, le ranger dans un coin de ma mémoire pour ne plus y penser. Ce qui est ironique là-dedans, c'est qu'elle est morte. Elle est morte d'un mal blanc particulièrement coriace qui, par un miracle inattendu, ne m'avait pas affecté pour un sou. J'ai été triste, c'est vrai. ais au final, j'ai fini par l'oublier. Par oublier ce que ça faisait que de connaître l'amour. Ce que ça faisait que d'être aimé par elle.
Et puis je suis devenu un guerrier.
De Nuage d'Espoir, j'étais finalement devenu Mélodie de l'Espoir. Toujours en compagnie de ma fratrie. J'avais douze lunes alors. Aujourd'hui, j'en ai vingt soit huit de plus. Et il ne s'est pas passé grand chose durant cette période. Je ne me suis lié à personne. Comme si ma vie n'avait pas encore commencé. Comme si j'avais trop peur de m'attacher encore. Comme si j'avais peur de tout.
Parce que j'avais, parce que j'ai, peur de tout.
Parce que je le sais, j'en ai conscience. Par que j'oublie peut-être ses actes mais pas ses mots. Ni mes pensées. Ni ce que qui peut bien se passer dans mon esprit torturé et paranoïaque.
Je ne suis pas assez bien.
Pas assez bien.
Pas assez bien.
Comme une litanie sans fin, une mélodie douloureuse qui se répète chaque jour, qui m'alourdit à chaque minute qui passe.
Non, je suis pas assez, je ne suis pas assez bien.
Je ne suis rien.

Feels like we're on the edge right now
I wish that I could say I'm proud
I'm sorry that I let you down
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