Lorsque j'ai appris que j'allais mourir, j'ai souri.
Tout le monde meurt un jour, c'est une fatalité. Je n'allais pas pleurer, je n'allais pas non plus me rouler par terre en questionnant le ciel à ce propos. J'allais mourir dès que j'ai été dotée de cette vie qui est la mienne. Or, il semblait que ma mort allait survenir bien plus tôt que prévu. Lé vétérinaire a dit qu'il ne me restait plus que deux ans à vivre. Deux ans soit vingt-quatre lunes. Je mourrai en ayant donc quarante-six lunes. J'aurais eu le temps d'en faire des choses en quarante-six lunes.
Alors oui, quand on m'a annoncé ma mort imminente, j'ai souri.